Journée de la malbouffe

En ce 21 juillet, nous célébrons la journée de la malbouffe venue tout droit, vous vous en doutez… Des Etats-Unis. La malbouffe, ce sont tous ces aliments trop gras et trop sucrés qu’on adore, mais qu’il faut consommer avec modération. Dans nos assiettes, la plupart du temps, les aliments sont transformés et passent par des processus de fabrication industriels. Cette journée est donc l’occasion de « se lâcher » pour une fois, mais aussi, sans doute de prendre conscience des conséquences néfastes que peut avoir ce type d’alimentation sur la santé.

Quand alimentation rime avec science

On sait bien qu’une mauvaise nutrition peut entraîner des problèmes cardiaques, d’hypertension et d’autres maladies sérieuses. Pourtant les entreprises alimentaires rivalisent d’ingéniosité et dépensent des millions pour concevoir LE produit parfait : quel sera le meilleur niveau de croquant pour une chips ou la quantité parfaite de bulles dans un soda. De multiples facteurs permettent de contrôler la sensation que notre cerveau associera à un aliment ou une boisson en particulier.

La sensation de manger l’aliment et la composition des aliments

Cela concerne le goût, l’odeur et l’orosensation de l’aliment, c’est-à-dire la manière dont on sent l’aliment dans notre bouche. Joue aussi la véritable composition de la nourriture (protéines, glucides, matières grasses…).

Les fabricants recherchent alors la combinaison parfaite qui alliera sel, sucre et graisses et stimulera ainsi le cerveau de façon à donner envie de reprendre cet aliment. Il s’agit de la combinaison de différentes sensations dans un même aliment, qu’on appelle « dynamique de contrastes ». C’est ainsi que la science créé les fringales.

La réponse salivaire

Plus un aliment vous fait saliver, plus il remplira votre bouche et donc excitera vos papilles gustatives. C’est pourquoi nous apprécions tant les sauces et les glaçages. Par conséquent, les aliments qui stimulent la salivation comme le beurre, la glace ou la mayonnaise, enchantent le cerveau. Ainsi, il paraissent avoir meilleur goût plutôt que les aliments qui ne provoquent pas cette sensation.

De même, les aliments dont on dit qu’ils » fondent dans la bouche » sont trompeurs. Ils  nous donnent l’impression que notre faim n’est pas assouvie alors qu’on se nourrit de nombreuses calories. Conséquence : on mange trop !

La réponse sensorielle spécifique

Notre cerveau aime la nouveauté. Si on se nourrit toujours de la même chose, ou d’aliments qui ont un goût similaire, on finit par s’en lasser et à prendre moins de plaisir à en manger. Les aliments de « malbouffe » sont ainsi conçus pour éviter cette réponse sensorielle. Ils procurent assez de goût pour être intéressants, mais ne stimulent pas assez pour étouffer la réponse sensorielle. Ainsi, on peut dévorer un paquet de chips entier et recommencer sans se lasser. Car c’est à chaque bouchée une sensation nouvelle et intéressante.

La densité calorique

La nourriture de « malbouffe » est imaginée de telle manière à ce que le cerveau comprenne qu’elle nourrit mais ne rassasie pas. Ainsi, toutes les cochonneries que nous ingérons nous procurent juste assez de calories pour que notre cerveau puis se dire que ce qu’il a mangé lui donnera de l’énergie, mais pas assez de calories non plus pour lui dire qu’il a suffisamment mangé. Et voilà la fringale qui revient !

Le souvenir des expériences alimentaires précédentes

Ce facteur doit être l’un des plus pervers. Lorsqu’on mange un aliment, le cerveau enregistre systématiquement la sensation que celui-ci provoque. Alors la prochaine fois qu’on verra un aliment qu’on a particulièrement apprécié, qu’on le sentira ou même qu’on lira un article un son sujet, le cerveau déclenchera les souvenirs et les réponses du moment où on en a mangé. Ces souvenirs peuvent vraiment provoquer des réponses physiques comme la salivation qui créera en conséquence une fringale qui vous mettra l’eau à la bouche. C’est souvent ce qui arrive lorsqu’on pense à nos aliments de dégustation préférés.

Quelles solutions à la malbouffe ?

En réalité, moins on consomme de mauvais aliments, moins on en aura envie : c’est la « reprogrammation génétique ».

Pour y parvenir, ce n’est pas si compliqué. Premièrement, il s’agit d’éviter d’acheter de la nourriture industrialisée. En effet, si on n’en a pas, on ne peut pas la manger ! On préférera alors acheter des fruits et légumes frais ou en conserve, de la viande, des œufs… De même, si un produit contient plus de 5 ingrédients, il vaut mieux ne pas en acheter. Il aura des chances d’être conçu pour vous faire manger plus qu’il n’en faut.

L’idée est également de varier les menus : mélanger les textures, les goûts, ajouter des épices aux plats peut rendre la consommation d’aliments équilibrés plus agréable. Car manger sainement ne signifie pas manger sans goût. Découvrir de nouvelles saveurs et de nouvelles sensations en mélangeant les aliments pour vous éviter de manger toujours la même chose.

Il faudra aussi trouver un moyen de se déstresser, car beaucoup de personnes mangent simplement pour supporter le stress. Et lorsqu’on est stressé, notre cerveau ressent l’appel addictif du sucre et des graisses. Alors pour éviter le stress, il est nécessaire de se trouver une activité physique ou artistique pour se vider l’esprit régulièrement.

Les mauvaises habitudes alimentaires sont bien complexes, d’autant plus que la malbouffe est spécialement conçue pour qu’on y revienne. Même si le chocolat peut parfois donner l’impression d’être gras, il est au contraire un excellent atout pour votre santé, à condition d’en consommer modérément. Et quand c’est 100% pur beurre de cacao comme chez Abtey, c’est encore meilleur !

Abtey: